Eikon Basilike (en grec ancien : Εἰκὼν Βασιλική, soit littéralement « Icône royale » mais usuellement traduit « Portrait royal »), sous-titré The Pourtrature of His Sacred Majestie in His Solitudes and Sufferings (« Le Portrait de Sa Sacrée Majesté dans Ses Solitudes et Souffrances »), est une autobiographie spirituelle supposée attribuée au roi d'Angleterre Charles Ier. Elle a été publiée le , dix jours après la décapitation du roi par le Parlement d'Angleterre à la suite de la Première révolution anglaise en 1649.
Contexte historique
Conflit entre le Parlement d'Angleterre et le roi
À la suite de la Rébellion irlandaise de 1641, le pouvoir du roi Charles Ier est contesté, surtout après avoir refusé les propositions du Parlement d'Angleterre pour préserver la paix, contre d'importantes concessions royales. Le roi et le Parlement opposent ainsi leurs armées et la Première guerre civile anglaise éclate fin 1642. Le Parlement domine le conflit et tandis que le roi se réfugie en Écosse, les Écossais le livrent au Parlement en 1647.
Emprisonné, il est finalement emmené de force auprès de la New Model Army, où de nombreuses tentatives de négociation ont lieu, dont la plus importante est le traité d'Uxbridge, et où il essaie de diviser ses ennemis ainsi que le clergé ; il refuse toutes les propositions qui lui sont faites par les différents partis et « sa parole de négociateur reste inefficace et inaudible » ; il s'échappe mais est à nouveau trahi et emprisonné. Depuis sa cellule, Charles Ier continue de négocier avec les différents groupes. Le , il signe un traité secret avec les Écossais par lequel ces derniers envahiraient l'Angleterre pour le restaurer en échange de quoi le presbytérianisme deviendrait la religion officielle pendant trois ans.
Les royalistes se soulevèrent à nouveau en juillet 1648 lors de la deuxième guerre civile et comme convenu avec Charles Ier, les Écossais entrent en Angleterre. La plupart des soulèvements en Angleterre sont rapidement écrasés par les troupes parlementaires loyales à Oliver Cromwell et la défaite écossaise lors de la bataille de Preston met définitivement à bas les ambitions des royalistes.
Jugement pour haute-trahison
Charles Ier accepte finalement les réformes proposées par les parlementaires et elles sont acceptées par la Chambre des communes le . Cela aurait permis la restauration du roi avec des pouvoirs limités et la fin de la guerre civile mais Cromwell et Thomas Pride sont opposés à ces mesures et demandent que le roi soit jugé pour haute-trahison. Le 6 décembre, Pride entre dans le Parlement avec deux régiments de l'armée et exclut tous ceux qui sont favorables au roi. Le reste des députés forme le « Parlement croupion ».
Les accusations contre Charles Ier spécifiaient que le roi, « pour accomplir ses desseins et pour se soutenir, lui et ses adhérents, dans les coupables pratiques auxquelles il se livrait à cette intention, a traîtreusement et malicieusement pris les armes contre le présent Parlement et le peuple qu'il représente » et que les « desseins pervers, guerres et pratiques pernicieuses dudit Charles Stuart, ont eu et ont pour objet de soutenir l'intérêt personnel de sa volonté, de son pouvoir et d'une prétendue prérogative attribuée à lui et à sa famille, au préjudice de l'intérêt public, des droits et des libertés du peuple, de la justice et du repos de cette nation ». Les charges contre le roi le tenaient également « responsable des dites guerres dénaturées, cruelles et sanglantes et par là coupable de tous les meurtres, trahisons, rapines, incendies, ravages, désolations, dommages et méfaits à l'égard de cette nation,.
Le procès commence le mais Charles Ier refuse de se défendre en avançant qu'aucun tribunal n'avait le pouvoir de juger un monarque,. Durant la semaine du procès, malgré un discours préparé, argumenté et très bien construit, selon Chaise-Brun, il n'est jamais écouté par le président du tribunal Bradshaw : il est déclaré coupable lors d'une audience publique le et condamné à mort. Après le jugement, il est emmené du palais St. James où il est emprisonné au palais de Whitehall, où un échafaud est installé en face de la Maison des banquets.
C'est alors que Charles Ier entreprend la rédaction de Eikon Basilike (en grec moderne : Eικων Bασιλικη, soit le « Portrait royal »), sous-titré The Pourtrature of His Sacred Majestie in His Solitudes and Sufferings (soit « Le portrait de Sa Majesté Sacrée dans Ses solitudes et Souffrances ») est publié. L'ouvrage se veut une autobiographie spirituelle écrite par le roi lui-même, quoique remaniée par ses conseillers, et est publié le , dix jours après la décapitation du roi commandée par le Parlement d'Angleterre.
Son discours sur l'échaffaut restera célèbre. Il ne se fait pas entendre ce jour-là, mais son discours sera publié : il en est d'ailleurs conscient. Mais il ne veut pas se taire, et continue de clamer son innocence. Le discours qu'il prononce alors aborde les mêmes thèmes que l'Eikon Basilike :
« J'aurais très bien pu rester silencieux, si je n'avais pas pensé que le faire fairait pensait certains que je m'eus soumis à la culpabilité ainsi qu'à la punition. Mais je pense que c'est mon devoir vis-à-vis de Dieu d'abord, et de mon pays ensuite, de m'acquitter comme honnête homme, bon roi et un bon Chrétien,. »
Paternité de l'œuvre et contenu
Polémiques sur la paternité
Dans les années 1690, une controverse sur la paternité de Eikon Basilike voit le jour. William Levett, le garçon de chambre de Charles Ier qui l'accompagna le jour de son exécution et qui accompagna son corps pour son enterrement au château de Windsor, jura qu'il avait personnellement vu le roi rédiger l'Eikon Basilike lors de son emprisonnement sur l'île de Wight et qu'il avait lui-même lu le manuscrit, mais les historiens débattent de la véracité de cette affirmation. Dans Vindication of King Charles the Martyr, proving that his Majesty was the author of Εἰκὼν Βασιλική (Londres, 1693 ; reed. 1697-1711), puis dans A Defence of the Vindication en 1699, Thomas Wagstaffe défend la paternité du roi Charles Ier. L'on prétendait qu'une prière contenue dans Eikon Basilike avait été plagiée, mais Wagstaffe a accusé John Milton et John Bradshaw de l'avoir délibérément insérée dans le texte,.
Bien que l'ouvrage soit présenté comme exclusivement écrit par le roi, il a été nettement remanié par ses conseillers,. Selon Trevor-Roper et rapporté par Chaise-Brun, il faut « aborder [ce texte] comme un texte collaboratif, une œuvre de propagande royaliste, à plusieurs voix, ayant un but politique précis : redéfinir l'image de Charles Ier et l'élever au rang de martyr. »
Contenu
Pour cela, les rédacteurs opposent symboliquement et dans leurs choix lexicaux le silence — volontaire ou imposé — du roi au vacarme et au chaos de ses opposants républicains : le roi est associé à la vérité, au calme et à la constance, tandis que ses opposants le sont à la discorde, au désordre et à l'inconstance. Ses mots n'avaient pas été écoutés ni entendus lors du procès ; l'ouvrage permet de se concentrer sur le comportement et les arguments du monarque : dans le contexte chaotique de son exécution, le roi ne cherchait pas à crier pour se faire entendre lors de son discours, et prit un temps de prière dans le calme ; c'est lui qui donne l'ordre à son bourreau en levant le bras, toujours dans le silence,,.
Les conseillers du roi réunissent les écrits du roi en y ajoutant des passages de la Bible, des prières et des comparaisons à des personnages bibliques. Écrit à la première personne, contenant des marques d'oralité, donnant l'impression d'une voix dans la mort, et avec une typographie étudiée, le livre rapproche le lecteur du roi : « Lors de ces dernières semaines de janvier, il a dû devenir clair que The Pourtraicture of His Sacred Majestie était entré dans la conscience publique comme le legs d'un monarque martyrisé à une nation en deuil,. » Présenté comme souffrant en silence et ayant la faveur de Dieu, plusieurs éléments rapprochent le roi du modèle héroïque le plus accessible de l'époque, Jésus Christ, afin d'en faire un martyr chrétien,,.
L'ouvrage est constitué de vingt-sept chapitres :
Construction de son image
Ce choix stratégique de « faire silence » semble remonter aux années 1640, quand il commence à se défendre par écrit plutôt qu'oralement ou en public ; il utilise déjà la plume d'autres collaborateurs, dont Edward Hyde. Aucun de ses discours n'est publié avant 1640, et pendant la Première révolution anglaise, il préfère d'abord les joutes verbales aux passes d'armes, avant de garder le silence. Il recherche une « représentation par le mot », en remettant au goût du jour la rhétorique classique où « le silence devient une métonymie d'"une éloquence du silence" », et où les abus du langage et les excès de paroles sont critiqués (Plutarque, De Garrulitate).
Sa stratégie culmine dans le procès, où la « puissance de son argumentaire silencieux » lui permet de dominer un procès destiné à le déstabiliser : il décide d'arrêter de se justifier et n'a plus besoin de parler,.
Dès sa mort, de nombreux discours du roi sont publiés — soixante-dix ont été publiés entre 1641 et 1649 —, afin d'étouffer le bruit du tumulte par des textes qui donnent du sens à la parole du roi. Charles Ier lui-même écrivait beaucoup, se représentait comme tel et était très soucieux de construire une image particulière de lui dans les gravures,.
Illustration et édition
Le frontispice
William Marshall a créé l'image du Frontispice, qui utilise le symbolisme dérivé du livre d'emblèmes traditionnel. Les paysages à gauche contiennent le palmier alourdi et le rocher ballotté par le vent et les vagues, emblématique de la ténacité du roi. Le rai de lumière descendant du paradis à travers l’œil du roi illustre sa vision de la sainte couronne du martyr, tandis qu'il ramasse la Sainte Couronne et rejette la Couronne royale terrestre et le pouvoir matériel (représenté par la carte du monde sur laquelle il marche), montrant ainsi qu'il sait que c'est par la couronne d'épines que le martyr pourra aspirer à la véritable couronne. Le frontispice possède des similarités avec le tableau Sainte Catherine d'Alexandrie (ca. 1568), que possédait le roi. L'attitude du roi est volontairement calquée sur celle du Christ, souffrant en silence : il est représenté dans le frontispice de la même façon que le Christ lors de l'Agonie dans le jardin des oliviers, levant les yeux vers Dieu avec une expression de calme souffrance, et le livre finit sur la phrase « Vota dabunt, quae bella negarunt » (« Les prières accomplissent ce que la guerre ne peut réaliser »). Tout au long du livre, le roi montre une attitude dépassionnée en opposition au tumulte de la plèbe qui se meut dans une passion animale ; on retrouve dans le frontispice cette opposition du mouvement extérieur avec le recueillement du roi.
Le contenu très allégorique du frontispice représente le roi comme un martyr chrétien. Le texte en latin est le suivant :
« * IMMOTA, TRIVMPHANS — « Immobile, Triomphant » (rouleau autour de la montagne) ;
- Clarior é tenebris — « Plus brillant dans l'obscurité » (rayon de soleil à travers les nuages) ;
- CRESCIT SUB PONDERE VIRTVS — « La Vertu grandit sous les poids » (rouleau autour de l'arbre) ;
- Beatam & Æternam — « Béni et éternel » (autour de la couronne céleste marquée d'un GLORIA (« Gloire »)) ; se veut un contraste avec :
- Splendidam & Gravem — « Splendide et lourd » (autour de la couronne d'Angleterre, retirée de la tête du roi et gisant sur le sol) avec le moto Vanitas (« vanité ») et :
- Asperam & Levem — « Amer et léger » : la Sainte Couronne portée par Charles Ier contient le motto Gratia (« Grâce ») ;
- Coeli Specto — « Je regarde vers le Paradis » ;
- IN VERBO TVO SPES MEA — « Dans Ta parole est mon espoir » ;
- Christi Tracto — « J'implore le Christ » ;
- Mundi Calco — « Je marche sur le monde ». »
Dans la première édition, le frontispice est accompagné de vers en latin et en anglais qui l'expliquent. Les vers en anglais sont :
Le Eikon Basikike et son portrait de l'exécution de Charles Ier en tant que martyr deviennent si populaires que Marshall a dû graver la plaque à huit reprises et que, lors de la Restauration, une commémoration spéciale du roi le 30 janvier a été ajoutée au Livre de la prière commune, indiquant que ce jour-là doit être observé comme une occasion de jeûne et de repentance.
Impact et conséquences
Les circonstances très particulières de la mort du roi ont renversé la manière dont il est perçu et entendu, et ont favorisé la création du mythe du roi martyr par ses soutiens, aussi bien en Angleterre que dans le reste de l'Europe, et le gouvernement qui a suivi a pâti de cette image omniprésente. « Ce livre (...), cette voix silencieuse, renferment le pouvoir royal [ce qui fait du Eikon Basilike] l'un des ouvrages les plus lus dans la seconde moitié du XVIIe siècle », avec plus de vingt-cinq éditions sur une courte période.
John Cook publia le discours qu'il avait préparé dans le cas où Charles Ier aurait plaidé coupable, tandis que le Parlement chargea John Milton d'écrire une réponse, l’Eikonoklastes (grec pour « Iconoclaste »), ; cette dernière rencontra néanmoins un succès inférieur à celui du livre royaliste. Par ailleurs, Thomas Wagstaffe, qui avait déjà défendu la paternité de l'œuvre du roi à partir de la fin des années 1690, a remis en question l'intégrité de Milton, en réponse au Amyntor de John Toland. Cela est devenu un lieu commun de la propagande jacobite, qui a notamment été utilisé par le satiriste Ned Ward.
Postérité
Culte du roi martyr
Le Eikon Basilike et son portrait d'un roi martyr ont tant de succès que lors de la Restauration en 1660, une commémoration spéciale du roi a été ajoutée au Livre de la prière commune pour le , lors duquel il fallait observer le jeûne et la repentance[réf. nécessaire]. Le , le roi est canonisé à la demande du roi Charles II, et son nom est ajouté au livre des prières. Charles Ier est le seul saint formellement canonisé par l'Église d'Angleterre. Cette commémoration est retirée du livre des prières par la reine Victoria en 1859[réf. nécessaire].
Le culte du roi martyr perdure encore, avec notamment la création en 1894 de la Society of King Charles the Martyr, qui cherche à restaurer le nom du roi dans le calendrier du Livre des prières et encourage la vénération du roi marty et l'érection d'églises et de chapelles dédiées à Saint Charles le Martyr, du XVIIe au XXe siècle, en Angleterre, mais aussi en Irlande, en Écosse, en Australie, à Tanger, aux États-Unis et au Japon.
Dans l'art
- Réinterprétations du frontispice par d'autres artistes
Wenceslas Hollar (1607 - 1677) a gravé une version du frontispice de l’Eikon Basilike la même année que l'original, en 1649. Elle représente le roi comme un Pélican princier offrant son sang de martyr pour le bien de l'Église. Cette version est resté populaire jusqu'au XVIIIe siècle, quand Robert White (1645 - 1704) grave une version en taille folio et que John Smith (1652–1742) produise une manière noire de qualité vers 1710.
Toujours en 1649, une satire de l’Eikon Basilike, appelée Eikon Alethine, est publiée. Elle remet en question la paternité de l’Eikon Basilike, en proposant le titre complet suivant : Eikon alethine. The pourtraiture of truths most sacred majesty truly suffering, though not solely. Wherein the false colours are washed off, wherewith the painter-steiner had bedawbed truth, the late King and the Parliament, in his counterfeit piece entituled Eikon basilike. Published to uudeceive the world. (« Le portrait des vérités dont souffre réellement la plus sacrée majesté, mais pas seulement. Les fausses couleurs ont été lavées, ce qui a permis au peintre-teinturier de coucher la vérité sur son lit, le défunt roi et le Parlement, dans sa pièce contrefaite intitulée Eikon basilike. Publié pour détromper le monde. »).
En 1660, David Lloyd publie à Londres Εἰκὼν Βασιλική, or the true Pourtraicture of his Sacred Majesty Charles the II qui tente de faire pour Charles II ce que le premier ouvrage a fait pour Charles Ier.
Au XIXe siècle, John Keble (1772 - 1866) écrit un poème en commémoration du roi, King Charles the Martyr, publié en 1827 dans le recueil The Christian Year: Thoughts in verse for The Sundays and Holydays Throughout the Year. En 1894, la société The Society of King Charles the Martyr est créée pour rendre hommage au roi, et sa fondatrice, Ermengarda Greville-Nugent, a composé plusieurs hymnes qui sont chantés par cette société qui est toujours en activité,.
Notes et références
- Notes
- Références
Annexes
Bibliographie
- Editions traduites en français et sources primaires
- Le Portrait du Roy de la Grand'Bretagne. durant sa solitude & ses souffrances, Rouen, chez Jean Berthelin, dans la Court du Palais, (BNF 36586980).
- Les Mémoires du feu roy de la Grand'Bretagne Charles premier, escrits de sa propre main dans sa prison ou il est monstré que le livre intitulé : Portrait du roy de la Grand'Bretagne est un livre aposté et diffamatoire, traduits de l'anglois en nostre langue, par le sieur de Marsys..., Paris, chez F. Preuveray, (BNF 33988340).
- Procès de Charles Ier : Eikôn Basilikè : apologie attribuée à Charles Ier. Mémoires de Charles II : sur sa fuite après la bataille de Worcester, Ainé, , 499 p. (lire en ligne).
- (en) John Milton, Eikon Basilike with selections from Eikonklastes, Peterborough, Broadview Press, , 336 p. (ISBN 978-1-55111-594-8, lire en ligne).
- Bibliographie critique
- Vanessa Chaise-Brun, « Charles I et la voix silencieuse de Eikon Basilike : le silence comme moyen d'expression », XVII-XVIII, no 73, , p. 89-103 (DOI 10.4000/1718.754, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jim Daems (dir.) et Holly Faith Nelson (dir.), « Introduction », dans Eikon Basilike, Peterborough, Broadview Editions, (ISBN 1-55111-594-8).
- (en) Graham Edwards, The Last Days of Charles I, Stroud, Sutton, .
- (en) Roy Eriksen (dir.) et Magne Malmanger (dir.), Renaissance representations of the prince, Rome, Kappa, (BNF 38873923).
- François Guizot, Collection des mémoires relatifs à la Révolution d'Angleterre, accompagnée de notices et d'éclaircissemens historiques,..., Paris, Rouen, Béchet aîné, 1823-1825 (25 vol.) (BNF 30561668).
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- (en) Christopher Wordsworth, "Who Wrote Eikōn Basilikē?" : Considered and Answered, in Two Letters, Addressed to His Grace the Archbishop of Canterbury, J. Murray, , 413 p. (lire en ligne).
Liens externes
- (en) « Eikon Basilike en ligne », sur anglican.org (consulté le ).
- (en) « Plusieurs documents d'époque (lettres, confessions, prières, etc.) sur l'exécution du roi et son statut de martyr », sur anglicanhistory.org (consulté le ).
- (en) « Eikon Basilike numérisée », sur archive.org (consulté le ).
- (en) « Édition originale de l'Eikon Basilike », sur royalcollection.org.uk (consulté le ).
- (en) « Site de The Society of King Charles the Martyr », sur skcm.org (consulté le ).
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